En arrivant sur le spot de pêche, rapidement nous localisons un gobage discret le long de la berge !

Plus qu'un gobage, un marsouinage, vous savez quand la truite saisi cette petite mouche juste dans la pellicule de l'eau

Il s'agit alors de bien observer les abords afin d'essayer de reconnaitre l'insecte qui provoque ce phénomène

VU !

Ensuite repérer la position exacte du poisson

VU AUSSI !

Maintenant il faut choisir la mouche qu'il faut !

D'un commun accord nous optons pour une petite émergente de Baetis rhodani

La mouche choisie, nous prenons notre temps afin d'affiner la pointe car il s'agit d'un lisse sans vent ni courant

le posé devra être discret et délicat !

Pas un souffle d'air !

Le casting (lancer) doit être précis et surtout la soie ne doit pas couvrir le gobage !

Il n'y aura pas de deuxième chance !

La soie se pose sur l'eau et le bas de ligne se déroule !

GOBAGE !

Le Ferrage est ferme mais régulier et la Marryat amorti bien le choc ! PENDU !

Une magnifique chandelle prouvant qu'il s'agit bien d'une truite et qu'elle doit être belle !

Grace à une bas de ligne élastique et une longue pointe (1m50 minimum) le salto est amorti et dame fario peut entamer son départ fulgurant

Le pêcheur est sous tension ! Sans ardillon le moindre relâcher dans la soie et c'est la perte assurée

Le combat peut commencer !

Après quelques minute une première approche ...

Un regard rapide sur ce magnifique poisson afin d’évaluer ...

Et alors que nous croyons la bataille gagnée...

Un dernier rush pour la forme et faire courir une dernière fois le pêcheur !

Puis c'est la prise en main délicate...

Quel beau poisson ! Pas énorme mais un coup de ligne superbe !

Quelle robe !

Un pêcheur heureux ...

Une remise à l'eau délicate !

Au revoir Madame et à bientôt !

Elle retournera directement dans sa cache en face !

Et nous continuons notre parcours les yeux pleins d'étoiles et la tête empli d'un souvenir de plus

Merci mon Ami Steph dit "le diot" pour les intimes

Que de souvenirs nous construisons ensemble !

Photos : CELLIER Thierry